Des conventions relatives à la participation de la Banque islamique de développement (BID) au financement du projet des gares Casablanca Voyageurs, Kenitra et Tanger, spécifiques au train à grande vitesse (TGV), ont été signées, Jeudi à Rabat, entre le ministère de l’Economie et des finances, l’Office national de chemins de fer (ONCF) et la BID.
La contribution de la BID à ce projet, dont la durée de réalisation est fixée à trois ans et qui revêt une importance primordiale dans le soutien de la croissance économique à travers le développement d’un système de transport ferroviaire et la création d’une capacité supplémentaire pour faciliter le transport de marchandises sur cet axe, s’élève à environ 980 millions de dirhams (101 millions de dollars), presque 88,5% de l’enveloppe global du projet (114 millions de dollars).
De son côté, le Directeur régional de la BID de Rabat, Sidi Mohamed Taleb, a indiqué que « la signature de ces conventions boucle le programme du TGV dans les gares restantes qui seront opérationnelles d’ici l’été 2018 », ajoutant que cette cérémonie a été l’occasion « d’évoquer tous les projets en cours, entrepris avec le Maroc dans huit pays africains ».
Il a fait savoir que la BID cherche à enrichir « continuellement » sa coopération avec le Royaume, « surtout dans le nouveau contexte dans lequel le Royaume avance solidement dans sa coopération sud-sud avec les pays de l’Afrique subsaharienne ».
Dans ce sens, M. Taleb s’est félicité des solides relations entre le Maroc et la BID, rappelant que le Royaume a joué « un rôle relativement important dans l’évolution de notre institution en contribuant à la définition de sa vision, ses stratégies et la manière dont elle opère ».